Enki Bilal vient de publier le dernier volet de sa trilogie " coup de sang".
Le premier album "Animal'z", sorti en 2009, à dominante gris-bleu, dépeignait la planète après un coup de sang de cette dernière. Lassée des êtres humains qui l'ont trop malmenée, la Terre décide de reprendre le dessus, en provoquant un dérèglement climatique global. Les quelques survivants errent à la recherche d'Edens , d'eau potable et de zones hypothétiquement épargnées.
Dans le second album " Julia et Roem", publié en 2011, à dominante ocre, la planète s'apaise et se recompose. Après la catastrophe, une poignée de survivants se retrouve dans un désert aléatoire,dans les décombres d'un palace ensablé. Le temps pour deux d'entre eux, Julia et Roem, de renouer les fils d'un amour incandescent né quelques siècles auparavant, de l'imagination de Shakespeare.
"Couleurs de l'air", sorti le 22 octobre 2014, vient clore cette trilogie d'anticipation, en usant de gammes bleutées, qui distinguent cette bande dessinée des oeuvres antérieures d'Enki Bilal.
"Si la couleur revient dans l'histoire, c'est de manière essentielle. Son retour a du sens, et sert à la narration de l'intrigue."
Un retour à la couleur qui se justifie par une oeuvre qui se veut de plus en plus joyeuse, absurde et clairvoyante."La couleur de l'air" se termine par une pointe d'humour.
"Je ne sais pas l'effet qu'aura cette dernière planche sur le lecteur, mais pour moi , il s'agit d'un éclat de rire , une libération, une irruption d'humour sur fond galactique"!
Le premier album "Animal'z", sorti en 2009, à dominante gris-bleu, dépeignait la planète après un coup de sang de cette dernière. Lassée des êtres humains qui l'ont trop malmenée, la Terre décide de reprendre le dessus, en provoquant un dérèglement climatique global. Les quelques survivants errent à la recherche d'Edens , d'eau potable et de zones hypothétiquement épargnées.
Dans le second album " Julia et Roem", publié en 2011, à dominante ocre, la planète s'apaise et se recompose. Après la catastrophe, une poignée de survivants se retrouve dans un désert aléatoire,dans les décombres d'un palace ensablé. Le temps pour deux d'entre eux, Julia et Roem, de renouer les fils d'un amour incandescent né quelques siècles auparavant, de l'imagination de Shakespeare.
"Couleurs de l'air", sorti le 22 octobre 2014, vient clore cette trilogie d'anticipation, en usant de gammes bleutées, qui distinguent cette bande dessinée des oeuvres antérieures d'Enki Bilal.
"Si la couleur revient dans l'histoire, c'est de manière essentielle. Son retour a du sens, et sert à la narration de l'intrigue."
Un retour à la couleur qui se justifie par une oeuvre qui se veut de plus en plus joyeuse, absurde et clairvoyante."La couleur de l'air" se termine par une pointe d'humour.
"Je ne sais pas l'effet qu'aura cette dernière planche sur le lecteur, mais pour moi , il s'agit d'un éclat de rire , une libération, une irruption d'humour sur fond galactique"!
Après avoir été exposé au musée du Louvre, Enki Bilal prépare actuellement l'adaptation de "Animal'z" au cinéma.
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